22 décembre 2008
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Pour changer du sapin car quand ça sent trop le sapin ça craint, tous mes Voeux sous un
dragonnier;
merci à mes fidèles lecteurs et aux infidèles,
on ne va pas chipoter à Noël sur les confessions!
Joyeuses Fêtes.
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Michel Luisier
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dans
Société
25 septembre 2008
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Nous entrons dans l'époque des déprimes saisonnières, qui s'ajoutent aux endémiques.
Voici une nouvelle approche qui nous aidera si nécessaire à l'assumer plutôt que de la cacher, à la vivre plutôt que de la colmater à coup d'antidépresseurs dont les effets secondaires
dévorent
l'hypothétique bénéfice.
Joli bouquin clair et bien présenté dont le jaune à lui seul inaugure la chromothérapie!
Par le Dr Gérard Tixier et Anne Lamy, Editions MILAN
7 chapitres
1.- Condamnés à être heureux
Comment vivre dans une société dont la devise serait:" Hors du bonheur pas de salut!"
2.- Le bonheur, un leurre?
Où on apprend à relativiser l'exigence du bonheur à tout prix.
3.- Déprimer, c'est le lot de l'humanité
Comme disait Boris Vian, " je passe le plus clair de mon temps à l'obscurcir." !
4.- Déprime quand tu nous tiens...
Symptômes et traitements
5.- Les crises de la vie
Les étapes de la vie et leurs déprimes spécifiques
6.- Oser lâcher prise
Quitter sa carapace, c'est éviter qu'elle ne nous casse!
7.- Rebondir
Les 7 phrases-clefs anti-déprime
PS. Du coup je fonde le CJD, le Club des Joyeux Déprimés!
Michel Luisier
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dans
Société
22 février 2008
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11:49
Et moi qui croyais qu'à 65 balais, j'allais pouvoir m'abandonner à la vioquitude sans vergogne, contempler la déliquescence de ma paillasse humaine...tout en l'humectant de nectars rouges ou blancs
afin qu'elle ne s'enflammasse pas!
On vient de m'en dissuader fermement. Bien qu'officiellement littéraire, je m'adonne à la lecture de revues scientifiques, comme parfois "Science et Vie".
Dans le numéro 1085 de février 08, on annonce "qu'être vieux commence en moyenne à 76-77 ans. Ce n'est plus 65 ans, et le seuil du vieillissement pourrait
atteindre 82 ans en 2040", (Robert Rochefort, Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie.)
Comme en 2040 j'aurais 94 ans, j'espère que d'ici là on aura réussi à repousser le seuil de la vieillesse à 95, sinon je suis cuit! C'est ça le progrès.
Michel Luisier
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dans
Société
11 octobre 2007
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Edition Odile Jacob, ci-dessous, le verso du volume:
"Fatigue, inhibition, insomnie, anxiété, indécision: la plupart des difficultés rencontrées dans la vie quotidienne sont aujourd'hui assimilées à de la dépression. Croisant l'histoire de la
psychiatrie et celles des modes de vie, Alain Ehrenberg suggère que cette « maladie » est inhérente à une société où la norme n'est plus fondée sur la culpabilité et la discipline, mais sur la
responsabilité et l'initiative; elle est la contrepartie de l'énergie que chacun doit mobiliser pour devenir soi-même.
Et si la dépression était surtout le révélateur des mutations de l'individu ? […]
Sociologue, Alain Ehrenberg dirige le groupement de recherche « Psychotropes, Politique, Société » du CNRS. La Fatigue d'être soi est le troisième volet d'une recherche
qui, après Le Culte de la performance et L'Individu incertain, s'attache à dessiner les figures de l'individu contemporain."
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Il ne s'agit pas d'une fatigue d'être soi par la contemplation désolée chaque matin du même nez au milieu de sa figure. Mais de tout devoir choisir en tant qu'individu à
chaque moment, là ou autrefois la meute originelle ou la société pré-moderne nous reposait par les normes du "prêt à porter". Voyons p.236:
"Quel que soit le domaine envisagé (entreprise, école, famille), le monde a changé de règles. Elles ne sont plus obéissance, discipline, conformité à la morale, mais flexibilité, changement,
rapidité de réaction, etc. Maîtrise de soi, souplesse psychique et affective, capacité d'action font que chacun doit endurer la charge de s'adapter en permanence à un monde qui perd précisément
sa permanence, un monde instable, provisoire, fait de flux et de trajectoires en dents de scie. La lisibilité du jeu social et politique s'est brouillée. Ces transformations
institutionnelles donnent l'impression que chacun, y compris le plus humble et le plus fragile, doit assumer la tâche de tout choisir et de tout décider."
Comme le disait déjà Freud en 1938: "Le barbare, il faut bien l'avouer, n'a pas de peine à bien se porter, tandis que pour les civilisés, c'est là une lourde tâche."
Très bon historique des définitions de la dépression et des thérapies successivement proposées.
De même qu'on arrive au bureau en disant :" Ah! je tiens une bonne crève aujourd'hui", personne ne s'exclamerait: " Ah! la déprime que je me prends aujourd'hui!"
La dépression reste chevillée au mal, au péché, à la faiblesse. C'est pourquoi on devrait appeler les antidépresseurs simplement "toniques" (p.266)
Bouquin fort intéressant, exigeant néanmoins un bon apport d'oxygène, à ne pas lire en phase de digestion d'une choucroute.
Michel Luisier
-
dans
Société