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30 avril 2007 1 30 /04 /avril /2007 15:45


1)
D'abord si vous vous considérez comme un(e) sous-nul(le), achetez-la dans une chaîne de surgelés comme Picard en France; en Suisse, on trouve des sachets en poudre mais ce n'est franchement pas très goûteux!

2) Si vous  débutez dans le sujet, suivez le mode d'emploi impeccable sur le site du chef Simon: 
www.chefsimon.com/bearnaise.htm

3) Pour éviter la lourdeur du procédé bain-marie, je travaille avec l'induction, et le sacro-saint principe qu'on doit toujours pouvoir mettre la main sous la cassserole lorsqu'on fouette l'émulsion ; tout se passe en douceur si votre beurre est déjà un peu ramolli.

4) La côte de boeuf 4-5 min. de chaque côté selon épaisseur sur grill très chaud, (sortir la viande du frigo 2-3 heures avant) , puis vous m'appelez! Bon appetit!

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28 avril 2007 6 28 /04 /avril /2007 21:19

Non, pour la modique somme de 100.000 francs suisses, environ 69.000 Euros, tu peux encore t'acheter cette moto! Elle ne peut ni grimper sur un trottoir, ni ramener le journal et les croissants, et je ne parle pas d'attaquer dans un col. Comme disait l'autre, c'est d'autant plus beau quand c'est inutile!
Toutefois, n'oublions pas que si la nature a  laissé les paons développer une queue hyperbolique, pourquoi l'homme ne pourrait pas faire de même avec son engin?!

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28 avril 2007 6 28 /04 /avril /2007 16:01

Après la séance morbido-patho d'hier, soyons plus gais: après avoir lu ensemble Le Bateau Ivre de Rimbaud, j'ai demandé à chacun des élèves de choisir la strophe qui lui plaisait le plus, de la SENTIR et de la VOIR plus que de l'analyser et de la "mettre en scène". Voici ce que cela a donné pour la strophe 10:

"J'ai rêvé la nuit verte aux neiges éblouies,
Baisers montant aux yeux des mers avec lenteurs,
La circulation des sèves inouïes,
Et l'éveil jaune et bleu des phosphores chanteurs!"
Cela ne se voit pas bien sur la photo, mais la partie de gauche est rendue en 3D. 
La séance leur a plu et à moi aussi.
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27 avril 2007 5 27 /04 /avril /2007 08:39

D'accord, je ne reprends pas dans la franche rigolade. Mais il se trouve qu'on m'a prêté aimablement un livre d'Alice Miller "Le Corps ne ment jamais, Flammarion 2004". Comme j'avais été séduit en 1983 déjà par "Le drame de l'enfant doué", je m'y suis plongé sans délai.
Le thème n'est pas absolument nouveau, il s'agit d'établir les relations entre nos traumatismes enfantins et leur expression psychosomatique aujourd'hui.
J'ai trouvé intéressant qu'Alice Miller prenne l'exemple de quelques grands auteurs, par exemple ce début de chapitre sur Rimbaud: "

4. Arthur Rimbaud ou la haine de soi
 
Arthur Rimbaud, né en 1854, mourut d'un cancer, quelques mois après l'amputation de sa jambe droite, en 1891, à l'âge de trente-sept ans. Sa mère, rapporte Yves Bonnefoy, était une dure et brutale, et, précise-t-il, toutes les source s'accordent à ce sujet.
« Madame Rimbaud fut un être d'obstination, d'avarice, d'orgueil, fière, de haine masquée et de sécheresse. Une figure d'énergie pure portée par une foi aux couleurs de bigoterie, amoureuse d'ailleurs, s'il faut en croire ses lettres extraordi­naires de 1900, de l'anéantissement, de la mort. Je ne puis citer pour son portrait, qui cependant les exige, ces constats enthousiastes d'inhuma­tion ou d'exhumation. Disons simplement qu'à soixante-quinze ans elle se fait descendre par les fossoyeurs dans sa tombe, entre Vitalie et Arthur morts, pour un avant-goût de la nuit ».
Grandir auprès d'une telle femme, qu'est-ce que cela a pu signifier pour un enfant intelligent et sensible ? La réponse se trouve dans la poésie de Rimbaud. Son biographe écrit plus loin :
«  Elle a essayé d'interrompre également sa matu­ration pourtant nécessaire. Elle a voulu étouffer au moins son désir d'indépendance, de liberté. La conséquence fut, chez celui qui s'est senti orphelin, une ambivalence profonde, à la fois haineuse et fascinée. De n'être pas aimé Rim­baud a obscurément déduit qu'il était coupable, et de toute la force de son innocence, il s'est dure­ment retourné contre son juge. » Yves Bonnefoy, Rimbaud, Seuil, réed. 1994"
 
Comme Saint Thomas, j'aime à vérifier les théories et je vous fais part de cette monumentale lettre de Madame Rimbaud à Arthur, alors dans la trentaine:
 
MADAME RIMBAUD À SON FILS (Pléiade 1972 p.404)
Roche, 10 octobre 1885.                    (caractères gras mis par moi)

 

 

 

Arthur, mon fils,
Ton silence est long, et pourquoi ce silence? Heureux ceux qui n'ont pas d'enfants, ou bien heureux ceux qui ne les aiment pas : ils sont indifférents à tout ce qui peut leur arriver. Je ne devrais peut-être pas m'inquiéter; l'année dernière, à pareille époque, tu as déjà passé six mois sans nous écrire et sans répondre à aucune de mes lettres, quelque pressantes qu'elles fussent; mais cette fois-ci voici bien huit longs mois que nous n'avons eu de tes nouvelles. Il esf inutile de te parler de nous, puisque ce qui nous concerne t'intéresse si peu. Cependant, il est impossible que tu nous oublies ainsi que t'est-il donc arrivé? N'as-tu plus ta liberté d'action? Ou bien es-tu malade au point de ne pouvoir tenir la plume? Ou bien n'es-tu plus à Aden? Serais-tu passé dans l'Empire chinois? En vérité, nous perdons la raison à force de te chercher; et j'en reviens à dire : Heureux, oh! bien heureux ceux qui n'ont point d'enfants, ou qui ne les aiment pas! Ceux-là, du moins, n'ont pas de déception à redouter, puisque leur cœur est fermé à tout ce qui les entoure. À quoi bon m'étendre davantage? Qui sait si tu liras cette lettre? Peut-­être ne te parviendra-t-elle jamais, puisque je ne sais où tu es, ni ce que tu
fais.
Bientôt, tu dois être appelé pour faire tes treize jours comme soldat; les gendarmes viendront encore une fois ici pour te chercher. Que puis-je dire? Si du moins tu m'avais envoyé ton pouvoir, comme tu me l'as déjà donné, je l'aurais fait voir aux autorités militaires; mais voici déjà trois fois que je te le demande sans rien obtenir. Tout donc à la volonté de Dieu! Quant à moi, j'ai fait ce que j'ai pu.
A toi,
V[EUVE] RIMBAUD.
Et pour terminer: CQFD !!
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3 avril 2007 2 03 /04 /avril /2007 22:29

 

Roulez vous bien les oeufs...

 

mais pas tous dans le même panier!

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3 avril 2007 2 03 /04 /avril /2007 21:00
J’ai même rencontré des lecteurs du Canard enchaîné qui ne savaient pas que la rubrique «  Sur l’album de la Comtesse » se traduisait en « Boum sur le con de l’Altesse ! » par contrepèterie. (Regardez bien le titre de la rubrique dans le journal, les pleins et les déliés!)
Pour ceux qui aimeraient se renseigner, il y a plein de sites dans la Beauce.
Pour vous donner un coup de main, je vous prépare un tour de chauffe sur l’édition du 28 mars (No 4509), 1er paragraphe seulement, afin que vous soyez compétents pour celle de demain 4 avril.

Attention, carré blanc et interdit aux culs pincés!

 « Trop de flics et crash lors de luttes »
 = Flot de triques et clash lors des ruts.
 « Les cliques du petit faux-cul affolent l’école » 
Les flics du petit cocu accolent les folles. »
 « Sarko n’est pas Royal dans ses luttes : il est l’ immigré, et Ségo rêve d’étendards. »
= Sarko n’est pas loyal dans ses ruts : il étend l’immigré et Ségo rêve des dards.
 « Déçue des fonctions effectives du racho, Cécilia pousse à tricher son petit loup et l’ego l’assèche. »
=Déçue des fonctions érectives du facho, Cécila pousse à licher son petit trou et Ségo la lèche.
 « Sarko a filé et engueulé les préfets dont les flics prétendaient entrer dans les cours des gosses. »
= Sarko a gueulé et enfilé les préfets dont les triques prétendaient enfler dans les corps des gousses.
 «  Les flics ont tranché et préféré les paillasses aux radars. »
Les triques ont flanché et préféré les radasses aux paillards
.
 
Joyeux entraînement!
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2 avril 2007 1 02 /04 /avril /2007 15:04

C'est un vrai mulet puisqu'il mange dans une gamelle de 779 cm2 d'un seul tenant. Il quitte son Valais natal sans rechigner car il sait qu'il y reviendra souvent pour batifoler sur les petites routes sinueuses qu'il adore.  Il peut en quelques secondes passer de la promenade bucolique au détonant météore, il n'a que quatorze ans!

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1 avril 2007 7 01 /04 /avril /2007 19:53

Hier Sion, aujourd'hui Sionnet, hameau à l'est de Genève vers Jussy. Il y avait une exposition sur le thème de la poule (cot..cot..cot) mobilisant une quinzaine d'artistes. Toujours civil, je demandais si je pouvais prendre une ou deux photos à usage non commercial: il me fut répondu: "Oh! là là, surtout pas, les artistes sont très susceptibles."
In petto, je me souvenais avoir pris tous les clichés des tableaux de Van Gogh à Amsterdam, avec la bénédiction des gardiens, mais à Sionnet, niet!

J'allais partir fort triste de ne rien vous ramener, lorsqu'en sortant, une apparition surgit: l'arc
hétype du bon vieux robinet de laiton en soi et pour soi, dans sa niche du palais des idéaux Platon&Cie. Hommage aux anonymes maçons et installateurs sanitaires!

Pour les poules et les oeufs voici une série élaborée en famille pour vous souhaiter d'ores et déjà de bonnes vacances et de Joyeuses Pâques!

 

 

 

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31 mars 2007 6 31 /03 /mars /2007 20:58

C'est à Sion, capitale du Valais. Le Rhône nous relie à la Provence, et un  peu à Marseille avec  vue sur la sardine bouchant le port. C'est vrai que la dent-de-lion est déjà une métaphore grandiloquente du pissenlit, mais ici, elle a pris des proportions fabuleuses.
Je me suis contenté d'un tartare.

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30 mars 2007 5 30 /03 /mars /2007 09:49

Genève: comme je passais devant l'horloge fleurie, je me suis mis dans la peau d'un japonais qui a économisé une année (ou plus) afin de prendre cette photo. Donc j'offre celle-ci à celle-ci à ceux qui n'ont pas pu venir.

Personne ne repartirait sans son horloge dans la boîte! (de dos et de face)
J'allais à la gare prendre le train, encore heureux d'avoir évité 5000 km d'avion boîte à sardines. Du coup, je me souvins de Prévert:

"Le temps nous égare
Le temps nous étreint
Le temps nous est gare
Le temps nous est train."

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