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19 janvier 2007 5 19 /01 /janvier /2007 22:02

Aldous Huxley

Phrase d'anthologie dès les premières pages du "Meilleur des Mondes":

"Ce ne sont pas les philosophes, mais bien ceux qui s'adonnent au bois découpé et aux collections de timbres, qui constituent l'armature de la société."

Vous en doutiez?

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18 janvier 2007 4 18 /01 /janvier /2007 16:57

 



Je suis content de voir que je ne suis pas le seul à aimer une godasse dessinée dans sa choséité pure, presqu'en tant qu' Idée platonicienne, trouvée dans un Larousse de 1979, qui me ramène à Rimbaud, "A moi, l'histoire de mes folies":

"J'aimais les peintures idiotes, dessus de portes, décors, toiles de saltimbanques, enseignes, enluminures populaires; la littérature démodée, latin d'église, livres érotiques sans orthographe, romans de nos aïeules, contes de fées, petits livres de l'enfance, opéras vieux, refrains niais, rhytmes naïfs. "

Et parmi les petits livres de mon enfance, il y avait le dictionnaire et ses illustrations. J'y ajoute un devoir pour la prochaine fois: sortez des 14 termes ceux avec lesquels on ne peut pas faire jaillir une allusion sexuelle.

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17 janvier 2007 3 17 /01 /janvier /2007 08:20

Dans cette phrase du Tractatus, (Pléiade p.610), je suis sûr que Spinoza me pardonnerait de remplacer "la religion chrétienne" par "n'importe quelle religion":

" Combien de fois n'ai-je pas observé avec étonnement des hommes, qui se vantent de professer la religion chrétienne, c'est-à-dire l'amour, la joie, la paix, la continence, la loyauté en toutes circonstances, se combattre avec la plus incroyable malveillance et se témoigner quotidiennement la haine la plus vive; si bien que leur foi se faisait connaître plus à la fureur de leur attitude, qu'à la pratique des vertus.

En tous cas de nos jours, la primauté de la fureur n'est pas l'apanage des chrétiens!

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16 janvier 2007 2 16 /01 /janvier /2007 15:49

Ah! On savait vivre en ce temps-là! Au lieu de s'arrêter pour souffler dans un ballon, c'était plutôt pour en boire un!

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15 janvier 2007 1 15 /01 /janvier /2007 10:30

Si ce tableau était signé Paul Klee, il vaudrait environ 250.000 frs. En réalité, c'est la photo d'une serrure de grange à Chandolin, Val d'Anniviers, Valais; c'est pourquoi, en période de soldes, je vous la laisse pour 999 frs.

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15 janvier 2007 1 15 /01 /janvier /2007 09:31

Fred Vargas a réussi à exploiter une nouvelle veine dans les polars, à savoir l'intégration d'un pan de ses connaissances archéologiques. Selon ma misérable opinion, ce coup est beaucoup mieux joué dans   "Pars vite et reviens tard", *  2001, où la peste est admirablement tramée dans le fil de récit,  que dans  "Ceux qui vont mourir te saluent ", 1987, où le théâtre de ces trois pseudo empereurs romains ne sert pas vraiment l'intrigue. C'est donc aussi vrai pour les archéologues, on progresse avec le temps!

* Si vous avez des occupations pressantes, n'ouvrez pas ce livre car on ne peut plus le lâcher!

 

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11 janvier 2007 4 11 /01 /janvier /2007 14:55
Toutes les mouettes ne se ressemblent pas ! Quant aux Moët, on connaît le Chandon, mais LE MOETTE, c’est un chasselas du Valais qui vous fera ranger un certain nombre de blancs au rayon du sirop pour les guêpes !

Moette 2005
Cépage Chasselas  Terroir - Sol  Sur le coteau d'Ardon, un vignoble en terrasses surplombant la vallée du Rhône. Terroir de brisés de calcaire sec et aride avec une très forte exposition au soleil.
Vignes   Récolté à 84° Oe, vendage manuelle
Vinification :Vendange non foulée avec pressurage en douceur. Débourbage et fermentation alcoolique lente à une température de 20°. Vin le plus souvent vinifié sans malolactique.
Elevage sur fines lies jusqu'au début mars. Mise en bouteille en Avril.
Dégustation
Fruité d'agrumes avec des arômes de gylcines. Une belle trame minérale soutenue par une acidité fine et salée. Un chasselas avec une rès belle structure et un beau potentiel de vieillissement.  Accord met/vinsUn beau vin de gastronomie avec des entrées de poissons, de fruits de mer ou en apéritif.
Garde 1 - 10 ans Service à servir frais, 8 - 10° c Rendement 80 hl/hect Acidité 4,7 gr/l Alcool 11,3 vol %

 
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11 janvier 2007 4 11 /01 /janvier /2007 14:45

Je suis désolé de vous avoir quittés pendant une quinzaine, mais j'étais sans internet à la montagne en stage de yoga avec Yoda. Bises à tous et une année 2007 ausssi détendue!

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21 décembre 2006 4 21 /12 /décembre /2006 13:39

Vu textuellement sur une copie: "Parménide pense que tout est stable, par exemple un hêtre humain change physiquement mais c'est toujours le même hêtre".
Aujourd'hui il n'y a plus de cancres mais que des "élèves dont les processus cognitifs sont en phase de déblocage" -t'as pas bientôt fini de débloguer? - et il faut chercher l'aspect positif de toute production. A-t-il donc voulu dire qu'à partir du moment où l'on ne peut plus se payer de l'hêtre, c'est que ça sent le sapin?

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16 décembre 2006 6 16 /12 /décembre /2006 10:57

Vous ne savez qu'offrir à Noël? Un livre! Ci-joint, le synopis écrit au verso de la couverture:

"Un jeune garçon s'éveille le matin de son anniversaire dans un village vigneron des années soixante. C'est un grand jour pour lui : il va entrer dans l'âge de raison. Un état qu'il attend avec impatience. On le suit pen­dant cette journée entre l'école, les vignes, l'église, sa famille et les gens du village. Il affronte le fait de grandir, tente de percer les allusions et les secrets des adultes, de comprendre l'univers qui l'entoure, aidé par des rencontres improbables, par le rêve de l'ailleurs et la magie de l'écrit. Autour de cette initiation se déploie toute une société rurale avec sa hiérarchie, ses règles, son idéologie, sa lutte contre une sauvagerie crainte, sa transformation rapide, ses tensions entre modernité et tradition, ses personnages typiques et antagonistes. Ins­tituteurs, paysans, curé, sorcier détenteur de « secrets », femmes, immigrés venus d'ailleurs, ouvriers, entrepre­neurs actifs. Sur un autre plan, il y a les rêveries, les récits, le livre de leçons de choses utilisé à l'école dans lequel l'enfant voit une version idéale, compréhensible et enchanteresse du monde. II y a, aussi, les pouvoirs de la langue. Grâce à elle, l'enfant conçoit que le monde n'est pas toujours ce qu'il semble être, qu'il est plus riche et complexe qu'il ne le paraît."

 
Alain Bagnoud est né en 1959 à Chermignon dans les vignobles valaisans. Ancien collaborateur au Nou­veau Quotidien. Actuellement, il enseigne le français à Genève. Père de quatre enfants, auteur de quatre romans. En 2005, il publie avec succès Saint Farinet.
Voyez son blog d'esthète et de fin lettré sous:  http://bagnoud.blogg.org/
 

 

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