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16 décembre 2006 6 16 /12 /décembre /2006 10:00

 Donc notre cher ministre suisse a mis les pieds dans la barrique pour fouler un des nos meilleurs cépages, le Merlot, qu'on trouvait traditionnellement au Tessin, mais qui revient en force en Valais, à Genève etc...
Je cite une agence de presse:
"BERNE - Moritz Leuenberger trouve le merlot chilien "meilleur et moins cher que le merlot suisse". Le président de la Confédération est passé aux aveux lors de l'heure des questions au Conseil national, avant de corriger sa bévue."
Or je venais de déguster un de ces chiliens que j'avais acheté pour l'étiquette à cause de mon affection grave pour les félidés. C'est vrai qu'il n'est pas cher; mais après un abord flatteur dû au sucre, quelle rocailleuse caillasse sur fond de cuir à godasses militaires! Alors n'hésitez pas à mettre quelques francs de plus pour boire éthiquement et gustativement  le " merlot local " !

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16 décembre 2006 6 16 /12 /décembre /2006 09:51
QU’ON SE RASSURE, c’était dans les années quarante…
 
Sur le thème : Quand on me parle de culture…je sors mon kil de rouge !!!
 
On a beaucoup parlé de Céline antisémite, mais avec sa propre patrie, il n’y va pas de plume morte non plus ! Voici un lien de cause à effet entre la culture (sur lie) et l’inculture (tout court) :
 
« Moyenne annuelle dépensée dans quelques pays, par habitant, par an, pour l'achat de livres (seule base de comparaison pos­sible)
Etats-Unis : 25 francs par tête.
Allemagne : 20 francs par tête.
Grande-Bretagne : 10 francs par tête.
Belgique : 3 fr. 50 par tête.
France : 0 fr. 50 par tête. »
 
Voici qui nous comble! et qui vient le plus simplement du monde, révéler à nos yeux toute la crudité du problème, pourquoi notre fille est muette, et comment le Français se fout éperdument du livre!... dans son ensemble et son particulier... Rien à chiquer... noir sur blanc. Acceptons le fait pour ce qu'il vaut... »
 
Après toutes les excuses officielles comme le rôle du cinéma, du sport, etc… Céline va donner sa réponse au problème : « …mais c’est bien simple, tout facile, élémentaire, tout leur pognon part à la vinasse. »
 
Et d’attaquer par des statistiques :
 
« La France est le pays le plus fort consommateur d'alcool du monde... 21 litres 300 d'alcool pur, taxé par tête d'habitant... par an... (en comptant les bouilleurs de cru, ce chiffre s'élève à 26 litres par tête environ...). Les autres peuples d'Europe ont tous une consommation infé­rieure... D'un quart, de moitié, de trois quarts... 14 litres 84 Italie, 14 litres 80 Espagne, 9 litres 27 Belgique, 8 litres 87 Suisse, 5 litres 64 Autriche, 4 litres 89 Angleterre et Hongrie, 4 litres 52 Tchécoslovaquie, 3 litres 85 Allemagne, 3 litres 5 Pays-Bas, 2 litres 99 Suède, 2 litres Danemark, 2 litres 77 Islande, 1 litre 81 Norvège. »
 
Enfin, kirsch sur le gâteau, il nous en montre les conséquences pédagogiques :
 
« Nous avons tout vu, le comble ! Nous avons vu un ministre, et de l’Instruction Publique, pousser par circulaires formelles à la consommation du vin dans toutes les écoles de France !...Pour que l’on y pense un peu moins…Presser les instituteurs, par de très vives exhortations, à se donner entièrement dans leurs classe à l’éloge de la vinasse, la fabrication de plus nombreux épileptiques en somme par ordre souverain.
O le gouvernement du peuple pour le peuple, par la vinasse !
O l’Hydre de l’ignorance !... »     tiré de Bagatelles pour un Massacre, Denoël, 1937, p.145-148
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15 décembre 2006 5 15 /12 /décembre /2006 21:30
Mayonnaise de base : 1 oeuf (avec ou sans le blanc ) ;1 cuillerée à café de jus de citron :
1 cuillerée à café de vinaigre aromatisé ; 1 pincée de sel ;1 pincée de poivre ; 1 cuillerée à café de moutarde ; 1 demi à 2 tasses d'huile ; 1 cuillère à café de moutarde

 Mettez tous les ingrédients (sauf l'huile) dans un récipient et travaillez les bien avec le mélangeur. Versez l'huile en mince filet – et non goutte à goutte - dans la préparation (l'appareil continuant de tourner) jusqu'à ce que la mayonnaise ait atteint la consistance voulue. Pour que la mayonnaise réussisse, il faut que tous les ingrédients soient à la même température, c’est la théorie. En fait, avec le mélangeur, j’ai souvent oublié sans problème.
 
1.- Sauce à l'ail
Prendre 1/3 de la mayonnaise et simplement y ajouter les gousses d'ail pressées, puis mélanger.
Pas plus de 2 gousses !
 
2.- Sauce cocktail
Prendre 1/3 de la mayonnaise et y ajouter le ketchup et le cognac. Là aussi, goûter s'il faut
augmenter les doses indiquées ici.
 
3.- Sauce curry
Prendre 1/3 de la mayonnaise et simplement y ajouter la poudre de curry, puis mélanger.
 
4.- Sauce gingembre ; le râper fin, lui adjoindre une tombée d’huile d’olive, un jus de citron vert et de la sauce soya.
 
5.- Sauce raifort : mayonnaise + purée de raifort en tube ou râper une racine (ne pas en mettre trop, ça dégage les bronches !)
 
6) Sauce rémoulade : version simplifiée : mayonnaise + œuf dur haché fin ; les câpres, les cornichons hachés finement, un hachis de cerfeuil et de persil et le vinaigre. On peut y ajouter 1-4 filets d’anchois écrasés. Fatigué : purée d’anchois en tube.
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15 décembre 2006 5 15 /12 /décembre /2006 11:30
Badingue; Badinguet : surnom donné à Napoléon III
Quand une batterie d'artillerie passe, il dit aux autres : 'Hé, François, Théophile, voilà l'outillage à Badingue […]Du sobriquet de Badinguet ou Badingue qui lui fut donné dès les premières années de l'Empire. Badinguet était, paraît-il le maçon sous la blouse duquel le prince avait fui sa prison de Ham (LAR, 6e) / (Tiré du Grand dictionnaire de l’argot.)

On le trouve par exemple dans « L’Assommoir », cela devient la plaisanterie favorite de Lantier à l’égard du sergent Poisson, dont il se moque des cornes, sans voir les siennes !
« - Ah ! ah ! dit Lantier, quand il le vit entrer, c'est vous, Badingue !
Il l'appelait Badingue par blague, pour se ficher de l'empereur. Poisson acceptait ça de son air raide, sans qu'on pût savoir si ça l'embêtait au fond. D'ailleurs, les deux hommes, quoique séparés par leurs convictions politiques, étaient devenus très bons amis. »
 
Nous en avons une variante à Genève sous la forme de Baldingue ou Baldinguet
que j’ai trouvée sur les superbe site de l’imprimerie des arts retraçant admirablement
 la vie du bout du lac :
http://www.imprimeriedesarts.ch/
 
« Il avait une moustache énorme Des croix partout, des croix partout,
Mais tout cela n'était que pour la forme Et ça ne servait à rien du tout.
A rien du tout ! C'est le sire de fich' ton camp, Qui s'en va-t' en guerre...
En deux temps et trois mouvements, Sens devant derrière !
A deux sous tout le paquet, Le père, la mère Baldingue... Et l'petit Baldinguet ! »
La connotation qu’il a prise à Genève s’oriente plutôt du côté de « foldingue ».
Quant à moi, je n’ai retenu de ce joli nom que l’association sympathique
de « badin » et de « dingue », doux en l’occurrence !
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14 décembre 2006 4 14 /12 /décembre /2006 22:40

 Cet automne, près de Salquenen en Valais, temple du pinot noir entre autres, je cherchais une table pour pique-niquer et je l'ai trouvée.
Désolé pour la gourde, mais vu la marche de 3h, j'étais à l'eau!

Et juste à côté, s'étendaient les ceps du nouveau prêtre (honoris causa) des raëliens, entre celle de Bill Gates et  de Madonna:
Michel Houellbecq.
Après Possibilité d'une Île, Possibilité d'une vigne?

 

 

 

 

 

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14 décembre 2006 4 14 /12 /décembre /2006 12:35
C’est clair qu’on ne sait plus parler aux jeunes : au lieu d’écrire « défense d’afficher » sur ce panneau si tentant, on aurait dû écrire : «Espace réservé aux tags débiles ».
 
Cela me fait penser à ce père de famille plutôt rusé qui avait construit un étage de bibliothèque pour ses enfants avec toutes les  BD, Tintin, Spirou, Joe Bar Team, Thorgal et j’en passe. Plus haut, il avait mis les gros calibres de la littérature, de Rabelais à Montaigne, Hugo, Flaubert, Zola, Rimbaud, Baudelaire etc... avec la mention : « Strictement interdit avant 20 ans ». Résultat, dès 16 ans, ses enfants étaient des fins lettrés !
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12 décembre 2006 2 12 /12 /décembre /2006 09:03
Progrès copernicien, plus besoin de rentrer le ventre, l’appareil photo s’en charge, et cette fois son nom, c’est son programme : HP Photosmart R827. Cerise sur le gâteau, ce petit doué de l’éthique ne vous enlève qu’entre 5 et 15 kilos, afin de ne pas atteindre à la masse morale de votre identité ! Luc Debraine, chroniqueur au Temps appelle ça « une liposuccion pixellisée ».
Le constructeur n’a pas encore annoncé la fonction grossissante pour les anorexiques devant passer un casting de Top Modèle.
Moi qui crois aux progrès technologiques, j’attends avec impatience la fonction accessible en une touche : « Comment avoir l’air moins con sur la photo ».
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11 décembre 2006 1 11 /12 /décembre /2006 21:51

On lit dans Le Temps de ce jour la sortie d’ « Orphées Noirs » de Maurice Chappaz pour son 90ème anniversaire, mais d’autres vous parleront mieux que moi de ce livre. Cependant, lors de l’interview, Chappaz , que l’on connaît pour son côté anti-technique, s’émerveille tout de même de la conquête de la lune. Il a tout à fait raison, car on va y retourner bientôt ! Au fameux argument que tout cet argent serait mieux placé ailleurs, il répond : « Donner à manger aux gens sans leur donner d’abord une raison de vivre, c’est une imbécillité ». Dans cette époque où on est tous ramollis par les bons sentiments, il faut oser balancer cette phrase, mais il est vrai qu’il n’a plus peur de rien ! Mais quel magnifique sujet de débat ! J’y vois en effet les prémices d’un cercle vicieux, car quand on crève la dalle, l’ultime raison de vivre est justement de manger. Comme dit le proverbe chinois : « Si tu vois un pauvre, ne lui donne pas un poisson, mais apprends-lui à pêcher.» Encore faut-il pouvoir tenir la canne, juste avant de caner ! 

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3 décembre 2006 7 03 /12 /décembre /2006 10:22
J'ai vu des archipels sidéraux ! et des îles
Dont les cieux délirants sont ouverts au vogueur :
- Est-ce en ces nuits sans fond que tu dors et t'exiles,
Millions d'oiseaux d'or, ô future Vigueur ? 

Mais, vrai, j'ai trop pleuré! Les Aubes sont navrantes.
Toute lune est atroce et tout soleil amer :
L'âcre amour m'a gonflé de torpeurs enivrantes.
Ô que ma quille éclate ! Ô que j'aille à la mer !
A. Rimbaud "Le bateau ivre"

Eh oui, je l'ai retrouvé tel quel dans le golfe du Morbihan!

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